💡 Self-hosting : reprendre le contrôle de son infra… et maîtriser ses coûts


Courant 2024, je bossais chez Quali-extra comme développeur senior, une plateforme de mise en relation entre personnel de l’hôtellerie et de la restauration et les établissements pour des missions. L’architecture cloud était pensée pour gagner du temps : Vercel pour le déploiement continu de l’application frontend Next.js et un VPS sur lequel était déployé l’application backend NestJS.
Simple, efficace… mais la facture pouvait grimper certains mois.
➡️ 20$/mois par développeur sur Vercel.
➡️ 10$/mois pour le VPS
À cela s’ajoutait aussi la facture d’autres outils comme Notion.
En phase de développement déjà, la facture cloud était non négligeable et avec Vercel le piège se dévoilait quand le nombre de collaborateurs sur le projet NextJs grandissait. On pouvait rapidement passer à un plus de 100$/mois quand il y avait plusieurs personnes qui devaient pousser leur travail en production sur le projet NextJs.
Vers fin 2024, j’ai découvert Coolify, un PAAS (Platform As A Service) qu’on peut installer sur son server et qui permet de déployer facilement des applis, installer des service etc. Sur leur site officiel ils se présentent comme une alternative open source à Vercel, Heroku ou Netlify.
Coolify permet entre autres de:
Déployer des apps (Node.js, Laravel …)
Installer des services Docker friendly
Configurer facilement du CI/CD (GitHub Actions, GitLab CI, Bitbucket Pipelines ou tout autre configuration)
Gérer des bases de données
Monitorer les apps (suivi de l’état des déploiements, suivi des logs, terminal exécuter des commandes etc)
Les gros points positifs de Coolify sont :
qu’il est complètement open-source donc gratuit, on peut installer tout plein de services et applications sur son serveur avec.
on a le contrôle total sur son infra et faire à peu près tout ce qu’on veut, on n’est pas limité.
à l’échelle d’une organisation on peut avoir toute la flexibilité qu’on veut et surtout économiser des centaines voire des milliers d’euros en abonnements, vu que le seul coût qu’on supporte au final c’est le serveur qui héberge coolify.
Avec la même stack que plus haut voici ce que devient la facture cloud
Les limites
Même si Coolify rend le self-hosting plus accessible que jamais, il faut garder à l’esprit que ce n’est pas un "Vercel magique et gratuit". Quelques points d’attention :
Coolify fonctionne principalement avec Docker pour gérer les déploiements. Donc il faudra connaître tout au moins les bases de docker, savoir ce qu’est une image, un container … lire et modifier un Dockerfile, savoir relancer un container planté.
Etant donné que Coolify sera sur votre serveur il faudra créer et gérer les accès SSH au serveur, surveiller l’espace disque, la charge CPU du serveur générée par les services qui tournent sur votre Coolify. Tout cela fait appel à un peu de Linux également
L’aspect sécurité vous en êtes désormais responsable, vous êtes pas à l’abri d’attaque DDOS :(
Il faudra donc mettre à jour régulièrement Coolify, mettre en place des backups, gérer les accès …Coolify n’est pas encore pensé pour le scale extrême ( gérer de très gros trafic dans le genre du millions d’utilisateurs simultané ) donc faudra penser à une infra plus robuste à ces moments là.
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arnaud akotonou
arnaud akotonou
Passionate software developer and tech blogger with a focus on frontend development, deployment strategies, and Backend-as-a-Service (BaaS) solutions. I share insights, tutorials, and practical tips to help developers navigate modern tech stacks, streamline deployment processes, and leverage backend solutions for scalable applications. My goal is to empower the dev community with actionable knowledge, making complex concepts more accessible and implementation-ready.